The altered rocks of the Mattagami Lake Mine, a stratabound, volcanogenic, massive sulphide deposit, were examined using whole rock analyses and electron microprobe studies of the constituent minerals. The significant chemical and mineralogical transformations involved in the progressive alteration of the footwall, vitroclastic tuff of rhyodacitic composition, are: (1) the removal of alkalies (sodium followed by potassium), and the addition of magnesium and iron during initial chloritization; (2) substantial removal of silica by the solution of quartz, to produce a chlorite-rich rock, and (3) gradual removal of aluminum and the transformation of chlorite (Mg2.5 Fe2.5Al2Si3O10(OH)8) to talc (MG2.5FE0.5Si4O10(OH)2 to produce units of talc–actinolite schist. The reaction: 3 chlorite + 10H2S(g) + 2.5 O2 + 11,H4SiO4 + 5Mg2+ = 5talc + 5pyrite + graphic + 19H2O + 16H+ (log K, 25 °C = +145; log K, 100 °C = +102; log K, 250 °C = +68.2) is favoured by high temperature and Mg2+ activity, and low activity of aluminum.The alteration pipe zone immediately beneath the orebody is assumed to have been the discharge site of a thermally induced, convective flow system. The upper part of the system would have been characterized by the movement of seawater, of comparatively short residence time in the rocks, to areas of discharge. Under conditions of high permeability and high water flux in these zones, bulk seawater composition of comparatively high magnesium and low aluminum concentrations would ultimately control the composition of the volcanic material by the formation of alteration products in equilibrium with it, rather than the volcanic material significantly affecting the seawater chemistry. This would ensure the early development of magnesian chlorite in the vitric tuff. The transformation chlorite to talc took place at discharge sites, the locations of highest surface temperatures, under hydrologic conditions such that the flux rate was sufficiently high to remove the comparatively immobile aluminum.The massive sulphide units were emplaced in association with the development of talc. Layered pyrite–sphalerite, overlying and extending beyond talc units are chemical sediments.

On a examiné les roches altérées de la mine de Lac Mattagami, un dépôt de sulfures massifs, stratiforme et d'origine volcanique, en utilisant des analyses de roche totale et en étudiant les minéraux constituants à la microsonde électronique. Les transformations significatives dans la chimie et la minéralogie au cours de l'altération progressive du tuf vitroclastique de la composition d'une rhyodacite dans le mur sont : (1) l'élimination des alcalis (sodium d'abord, potassium ensuite) et l'addition de magnésium et de fer durant la chloritisation initiale; (2) l'élimination substantielle de la silice par solution du quartz pour produire une roche riche en chlorite et (3) l'élimination progressive de l'aluminium et la transformation de chlorite (Mg2.5Fe2.5Al2Si3O10(OH)8) en talc (Mg2.5Fe0.5Si4O10(OH)2) pour produire des unités de schistes à talc et actinote. La réaction 3 Chlorite + 10 H2S(g) + 2.5 O2 + 11 H4SiO4 + 5 Mg+2 = 5 Talc + 5 Pyrite + graphic + 19 H2O + 16 H+ (log K à 25 °C = +145, log K à 100 °C = +102 et log K à 250 °C = +68.2) est favorisée par les températures élevées, l'activité élevée de Mg+2 et la faible activité de l'aluminium.On suppose que la cheminée altérée immédiatement en-dessous du dépôt était le lieu de déversement d'un système d'écoulement par convection thermique. La partie supérieure du système aurait été affectée par le mouvement d'eau de mer après un temps de résidence relativement court dans les roches jusqu'au lieu de déversement. Dans des conditions où la perméabilité est élevée, la circulation de l'eau de mer avec ses teneurs comparativement élevées en magnésium et faibles en aluminium contrôleraient éventuellement la composition du matériel volcanique par formation de produits d'altération en équilibre avec elle plutôt que ce soit le matériel volcanique qui affecte de façon significative la composition de l'eau de mer. Ceci assurerait le développement précoce de chlorite magnésienne dans le tuf vitreux. La transformation de la chlorite en talc s'est produite aux sites de déversement, là où les températures de surface étaient les plus élevées, dans des conditions hydrologiques telles que le taux de flux était suffisamment élevé pour éliminer l'aluminium qui est comparativement immobile.Les unités de sulfures massifs se sont formées en association avec le développement de talc. La pyrite et la sphalérite en bandes qui recouvrent et s'étendent en dehors des unités de talc sont des sédiments chimiques. [Traduit par le journal]