Abstract
The Cuttingsville composite stock has feldspathoid-bearing and quartz–bearing alkaline rocks emplaced in Precambrian schists of the Green Mountains. The main intrusions are, from oldest to youngest: (1) hastingsite foyaite and biotite foyaite, (2) diorite, (3) essexite, porphyritic essexite, plagifoyaite, and sodalite foyaite, (4) alkaline quartz syenite, (5) dikes of tephritic phonolite porphyry, phonolite porphyry, and microplagifoyaite. The K–Ar ages of 100 m.y. on the hastingsite foyaite and of 96.4 m.y. on the essexite indicate that this intrusion is perhaps the youngest manifestation of magmatic activity in New England.In the Shelburne peninsula, the alkaline rocks are intrusive into the Paleozoic sedimentary sequences of the Champlain Valley; they crop out on opposite sides of Lake Champlain. Intrusions consist of small stocks of alkaline syenite grading from a coarse-grained core to a fine-grained quartzose margin, which is cut by dikes of alkaline granite aplite, and of sills of trachyte porphyry. The alkaline rocks of the Shelburne peninsula are analogous to the alkaline syenites of unit 4 in Cuttingsville.We conclude that the rocks described did not originate through differentiation of an alkaline olivine basalt magma. Instead, partial and progressive melting of gabbroic phases in the uppermost mantle is proposed to account for the chemical relationships suggesting a source within the mantle. The absence of large amounts of mafic rocks, the order of emplacement which does not correlate with fractionation trends, and the presence of two syenitic melts of contrasted composition are evidences to support the proposal. Partial melting could have been caused by passage of the lithosphere over thermal "plumes" in the lower mantle.
Le stock à intrusions multiples de Cuttingsville est constitué de roches alcalines à feldspathoide et d'autres à quartz qui se sont introduites dans les schistes Précambriens des Green Mountains. Les intrusions majeures sont, en commençant par la plus vieille : (1) foyaite à hastingsite et foyaite à biotite, (2) diorite, (3) essexite, essexite porphyrique, plagifoyaite, et foyaite à sodalite, (4) syénite alcaline à quartz, (5) dykes de phonolite porphyrique tephritique, de phonolite porphyrique et de microplagifoyaite. Les âges K–Ar de 100 m.a. de la foyaite à hastingsite et de 96.4 m.a. de l'essexite indiquent que cette intrusion est peut-être la manifestation la plus jeune de l'activité magmatique en Nouvelle-Angleterre.Dans la péninsule de Shelburne, des roches alcalines sont intrusives dans la séquence sédimentaire du Paléozoique de la vallée Champlain; elles affleurent sur les deux rives du Lac Champlain. Ces intrusions sont constituées par de petits stocks de syénite alcaline formés d'un cœur à gros grain avec une bordure devenant plus quartzeuse et à grain fin, recoupée par des dykes de granite alcaline aplitique et de sills de trachyte porphyrique. Les roches alcalines de la péninsule de Shelburne sont semblables aux syénites alcalines de l'unité 4 de Cuttingsville.Nous en déduisons que ces roches ne proviennent pas de la différenciation d'un magma de basalte alcalin à olivine. Par contre pour tenir compte des relations chimiques suggérant une source dans le manteau, nous proposons la fusion partielle et progressive des phases gabbroiques dans la partie supérieure du manteau. L'absence de grandes quantités de roches mafiques, l'ordre d'emplacement ne correspondant pas à une évolution par fractionnation, et la présence de deux liquides syénitiques de composition très différente, sont des évidences supportant notre hypothèse. La fusion partielle peut avoir été causée par le passage de la lithosphère au dessus de "plumes" thermiques de la partie inférieure du manteau. [Traduit par le journal]