Abundant carbonate is a characteristic feature of most Archean mesothermal Au–Ag vein deposits, but the source of the C is controversial. For Superior Province deposits collectively, the maximum variation of average δ13C values is from −9.0 ± 0.7‰ (1σ, n = 19; Darius) to −0.6 ± 1.6‰ (1σ, n = 7; Cochenour–Willians), and limiting δ13C values are−13.6 and + 1.3‰. At the deposit scale, Fe dolomites in nongraphitic lithologies are for the most part isotopically uniform, where δ13C = −3.4 ± 0.4 (1σ) (Hollinger), −3.2 ± 0.3 (McIntyre), −4.7 ± 1.7 (Dome), −2.8 ± 0.6 (Buffalo Ankerite), −3.6 ± 0.5 (Macassa), −3.2 ± 0.3 (Bousquet), −5.4 ± 0.9 (Lamaque), and −5.3 ± 0.5‰ (Hasaga): the restricted individual ranges of δ13C values imply a corresponding uniformity to the ambient temperature and δ13CΣC of the ore-forming fluids.Within individual deposits, small systematic variations of δ13C carbonate arise from (i) interaction of hydrothermal fluids with carbonaceous rocks, (ii) immiscible separation of CO2 + CH4, or (iii) Rayleigh fractionation effects. Positive shifts in δ13C result from buffering of the fluid to lower Eh by reaction with reduced C, whereas negative shifts reflect partial isotopic equilibration between 13C-depleted C (δ13C ≈ −26‰) and aqueous hydrothermal C species. Transient immiscibility of CO2 + CH4 acts to precipitate carbonates enriched relative to the main population of Fe dolomites. The δ13C values of carbonates in unmineralized alteration halos (−2.2 ± 1.1‰, n = 42) at the McIntyre deposit are enriched in 13C relative to the main gold-bearing vein systems (δ13C = −3.2 ± 0.3‰): the enrichment is attributed to a Rayleigh fractionation accompanying progressive consumption of CO2 as hydrothermal fluids infiltrate laterally from veins into wall rocks. Fe dolomite and calcite are variably enriched in 18O with respect to equilibrium quartz-carbonate fractionations for ambient temperatures of 270–340 °C. Carbonate δ18O values diminish in an irregular manner with depth, converging on values of ~11‰ (Fe dolomite, 6800 ft (2073 m), McIntyre). Variable degrees of oxygen-isotope disequilibrium represent overprinting of carbonates by post-Archean brines in the Canadian Shield.Synvolcanic vesicle calcite in three groups of metabasalts (δ13C = −4.3 ± 2.1; −2.8 ± 1.5; −2.7 ± 1.3‰) and calcite in two groups of clastic sediments (−6.4 ± 1.8; −4.6 ± 2.5‰) remote from deposits are systematically depleted of 13C relative to average Precambrian limestones (~0 ± 1‰), owing to the involvement of CO2 derived from 13C-depleted organic matter. Consequently, calcite in greenstone belt supracrustal rocks is not restricted to approximately 0‰. The total spread of average δ13CFe dol values (−9.0 ± 0.7 to −0.6 ± 0.6‰) in the Au deposits, which goes in hand with a geographical provinciality in O-, Sr-, and Pb-isotope compositions of the ore-forming fluids, is too large to be accounted for by mantle CO2 (−6 ± 2‰) or magmatic CO2 (−6 ± 2‰) alone but rather is interpreted as reflecting generation of hydrothermal fluids in crustal or subcreted rocks heterogeneous in terms of the distribution of 13C-enriched (carbonate) and 13C-depleted (reduced C) lithologies.

La majorité des gîtes filoniens d'Au–Ag mésothermaux archéens sont caractérisés par l'abondance de carbonates, cependant la source du C est l'objet d'opinions différentes. Dans l'ensemble des gîtes de la province du Lac Supérieur, la variation maximum des valeurs moyennes de δ13C est comprise entre −9,0 ± 0,7‰ (1σ, n = 19; Darius) à −0,6 ± 1,6‰ (1σ, n = 7; Cochenour–Willians), et les valeurs limites de δ13C sont de −13,6 et + 1,3‰. A l'échelle des gîtes, les dolomites ferrifères dans les lithologies sans graphite sont en général isotopiquement uniformes, où δ13C = −3,4 ± 0,4 (1σ) (Hollinger), −3,2 ± 0,3 (McIntyre), −4,7 ± 1,7 (Dome), −2,8 ± 0,6 (Buffalo Ankerite), −3,6 ± 0,5 (Macassa), −3,2 ±0,3 (Bousquet), −5,4 ± 0,9 (Lamaque) et −5,3 ± 0,5‰ (Hasaga) : la variation individuelle restreinte des valeurs de δ13C implique une uniformité de la température ambiante correspondante et des δ13CΣC des fluides minéralisateurs.À l'intérieur des gîtes individuels, les faibles variations systématiques de δ13C des carbonates sont dues à (i) l'interaction des fluides hydrothermaux avec les roches carbonacées, (ii) la séparation de CO2 + CH4 par immiscibilité ou (iii) les effets de fractionnement de Rayleigh. Les changements à des valeurs positives de δ13C résultent de l'effet tampon du fluide dans des conditions Eh plus faibles avec le C réduit, tandis que les changements à des valeurs négatives reflètent une équilibration isotopique partielle entre 13C du C appauvri (δ13C ≈ −26‰) et les divers C des fluides hydrothermaux. L'immiscibilité transitoire de CO2 + CH4 provoque la précipitation des carbonates créant un enrichissement par rapport à l'abondance des dolomites ferrifères. Les valeurs de δ13C des carbonates dans les halos d'altération non-minéralisés (−2,2 ± 1,1‰, n = 42) du gîte de McIntyre sont enrichies en 13C par rapport aux systèmes filoniens aurifères (δ13C = −3,2 ± 0,3‰) : l'enrichissement est attribué au fractionnement de Rayleigh associé à la consommation du CO2 durant l'infiltration latérale des fluides hydrothermaux des veines vers les roches des épontes. La dolomite ferrifère et la calcite sont diversements enrichies en 18O en regard des fractionnements d'équilibre quartz–carbonates pour les températures ambiantes de 270°–340 °C. Las valeurs de δ18O des carbonates diminuent aléatoirement avec la profondeur et tendent vers ~11‰ (dolomite ferrifère, 6800 pi (2073 m), McIntyre). Les divers degrés du désiquilibre des isotopes de l'oxygène représentent une surimpression des carbonates par des saumures postarchéennes dans le Bouclier canadien.Les vésicules synvolcaniques de calcite dans trois groupes de métabasaltes (δ13C = −4,3 ± 2,1; −2,8 ± 1,5; −2,7 ± 1,3‰) et la calcite dans deux groupes de sédiments clastiques (−6,4 ± 1,8‰; −4,6 ± 2,5‰) éloignés des gîtes ont ses matières organiques systématiquement appauvries en 13C. Par conséquent, la calcite dans la ceinture des roches vertes supracrustales n'est pas limitée autour de 0‰. L'étendue globale de la moyenne des valeurs de δ13 Cdol ferrifère (−9,0 ± 0,7 à −0,6 ± 0,6‰) dans les gîtes d'Au, qui coïncide avec une distribution géographiquement provinciale des compositions isotopiques d'O, Sr et Pb dans les fluides minéralisateurs, est trop grande pour être due uniquement au CO2 du manteau (−6 ± 2‰) ou au CO2 magmatique (−6 ± 2‰) mais semble plutôt refléter la production de fluides hydrothermaux des les roches crustales ou sous-jacentes hétérogènes en termes de distribution des lithologies enrichies en 13C (carbonate) et appauvries en 13C (C réduit). [Traduit par la revue]