Abstract
The Fraser River has been building its delta into the Strait of Georgia in southwestern British Columbia for about the last 9000 years. This period encompassed a relative sea-level rise of some 13 m. This study concerns the effects of the rise in sea level on the depositional evolution of the delta.The lithostratigraphy of the delta was established by a series of drill cores. Four major lithostratigraphic units were defined: peat, organic-rich silt, interbedded silts and sands, and massive sands. These units were interpreted in terms of the delta's contemporary depositional environments, including peat bog, floodplain, and intertidal zone.Analysis of the delta's depositional architecture and chronology indicates that the delta continued to prograde during the rise in sea level. A marine transgression, accompanied by the landward migration of marine and intertidal facies, did not occur. Growth of the delta during the rise in sea level was accomplished by both vertical accretion and lateral progradation.Vertical-accretion rates during the rise in sea-level averaged 2.4 mm/year and ranged up to about 5.3 mm/year. Lateral progradation of the delta was most rapid in the early stages of growth (9000 – 8000 years ago), when the average rate was 6.5 m/year, and slowest during the period of most rapid sea-level rise, when the rate declined to less than 1 m/year. The progradation rate of 2.4 m/year calculated for the most recent period (2250–present) compares well with estimates based on bathymetric surveys.A revised sea-level curve for the Fraser Lowland region is proposed on the basis of the identification of former sea-level positions in core at the lithologic transitions from tidal-marsh to intertidal deposits. The curve contains a hitherto unknown stillstand that occurred ca 6000 years ago and shows that the mid-Holocene sea-level rise continued until about 2250 years ago.
La rivière Fraser construit son delta à l'intérieur du détroit de Georgia, dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique, depuis plus ou moins 9000 ans. Durant ce temps, le niveau de la mer relatif s'est élevé approximativement de 13 m. La présente étude trait des effets de l'élévation du niveau de la mer sur l'évolution dépôts dans le delta.La lithostratigraphie du delta a été établie par l'étude d'une série de carottes de forage. Quatre unités lithostratigraphiques ont été définies : tourbe, silt riche en matière organique, silts et sables interstratifiés et sables massifs. Ces unités ont été interprétées en termes des milieux de dépôts deltaïques contemporains, incluant tourbière, plaine d'inondation et zone intertidale.L'analyse de l'architecture des dépôts deltaïques et de leur chronologie révèle une progradation continue du delta durant la période d'élévation du niveau de la mer. Il n'y a pas eu de transgression marine qui aurait pu accompagner une migration vers les terres de faciès marins et inter-tidaux. La croissance du delta durant la période d'élévation du niveau de la mer fut le résultat d'une accrétion verticale et d'une progradation latérale.Le taux moyen d'accrétion verticale est de 2,4 mm/an, et les taux pouvaient varier jusqu'à environ 5,3 mm/an, durant la période d'élévation du niveau de la mer. La plus grande rapidité de progradation latérale du delta fut atteinte durant les premiers stades de croissance (il y a 9000–8000 ans) alors que le taux moyen était de 6,5 m/an, et la plus lente progradation correspond à la période d'élévation du niveau de la mer la plus rapide, tandis que le taux était réduit à moins de 1 m/an. Le taux de progradation calculé pour la période la plus récente (2250–actuel) est de 2,4 m/an; il se compare avantageusement avec les évaluations fondées sur les relevées bathymétriques.Une courbe du niveau de la mer révisée pour la région des basses terres du Fraser est proposée sur la base de la reconnaissance d'anciennes positions du niveau de la mer divulguées dans un forage par la transition lithologique de dépôts de marais tidaux à intertidaux. La courbe exhibe une période stationnaire, inconnue jusqu'à présent, apparue il y a environ 6000 ans, et elle révèle une continuité dans l'élévation du niveau de la mer depuis l'Holocène moyen jusqu'à 2250 ans. [Traduit par la revue]