Levelled height differences obtained from first-order vertical control surveys between 1930 and 1984 indicate large apparent elevation changes along the east coast of central Vancouver Island, British Columbia. The levelling survey following the 1946 earthquake (M = 7.3) indicated relative subsidence, likely coseismic, of up to 80 mm for the northern third of the 130 km traverse between Comox and Campbell River. Subsequent surveys indicated relative uplifts within this region at rates averaging 1 mm/year (1946–1977) and 5 mm/year (1977–1984). Tilting along a 90 km traverse across central Vancouver Island between Gold River and Campbell River is not well defined because of uncalibrated magnetic errors present in the 1976–1978 baseline data. Minimal estimates indicate a possible average uplift rate of 1–2 mm/year for the east coast region with respect to the outer coast between 1976 and 1985.Taken at face value, these data are consistent with the crustal deformation sequence expected for an earthquake cycle. The coseismic subsidence has been followed by gradual postseismic recovery totalling 30 mm over 30 years. The apparent recent acceleration of this uplift rate to 5 mm/year could mark a stage of more rapid strain accumulation prior to a seismic event. The sense of tilting, principally upwards to the northwest, is difficult to reconcile with two-dimensional, northeast subduction. If this tilting is being generated at depths directly by the subduction process, it implies that the northern part of the survey area overlies a locked or currently more resistive subduction zone. Alternatively, elastic strain accumulation within the crust across the Beaufort Range (or a subparallel) fault preceding right-lateral strike-slip rupture could also lead to the observed tilt pattern.

Les différences de niveau mesurées par les études, entre 1930 et 1984, du changement vertical continu de premier ordre indiquent des variations significatives d'élévation le long de la côte orientale du centre de l'île Vancouver, Colombie-Britannique. Les levés topographiques effectués après le tremblement de terre de 1946 (M = 7,3) ont révélé une subsidence relative, probablement cosismique, pouvant atteindre 80 mm sur le tiers nord du segment de 130 km qui sépare Comox et Campbell River. Cependant, les levés subséquents dans la même région indiquent des soulèvements relatifs dont les taux moyens sont de 1 mm/an entre 1946 et 1977 et de 5 mm/an entre 1977 et 1984. Le mouvement de bascule le long de la ligne de 90 km entre Gold River et Campbell River, en travers de l'île Vancouver, n'est pas bien défini à cause du mauvais étalonnage des erreurs magnétiques pour les données de la ligne d'opérations de 1976–1978. Un calcul des mesures obtenues entre 1976 et 1985 fournit 1–2 mm/an comme valeur moyenne minimale de soulèvement de la région de la côte orientale relativement à la côte externe.En théorie, ces données s'accordent avec la séquence de déformation crustale qui accompagne normalement le cycle d'un tremblement de terre. La subsidence cosismique fut suivie d'une compensation postsismique graduelle totalisant 30 mm en 30 ans. L'accélération apparente récente de ce taux de soulèvement à 5 mm/an pourrait refléter un épisode d'accumulation plus rapide des contraintes avant un événement sismique. Le sens de basculement, créant principalement un soulèvement dans le nord-ouest, s'accorde mal avec la subduction bidimensionnelle du nord-est. Si ce basculement résulte directement des processus profonds de subduction, la partie nord de la région étudiée devrait alors chevaucher une zone de subduction barrée ou géneralement moins active. Une accumulation de contraintes élastiques dans la croûte au travers la faille du chaînon de Beaufort (ou subparallèlement) précédant une rupture de décrochement dextre-latéral pourrait également produire le style de basculement observé. [Traduit par la revue]