Abstract
A narrow linear pattern of magnetic anomalies, trending in a northeasterly direction across the southeastern part of the Avalon Peninsula of Newfoundland, was interpreted earlier as a trace of a major diabase dike of possibly Triassic age, part of the early Mesozoic dike system of the Appalachians. Several isolated outcrops of diabase found recently by J. Hodych along the magnetic anomaly line over a distance of 70 km yield K–Ar isochron ages of 201 and 191 Ma, thus confirming the earlier interpretation.The Avalon diabase is a quartz-normative tholeiite, chemically similar to the 'high-Ti' Appalachian diabase; however, its MgO content is higher than normal for such rocks, approaching that of a rift-related ocean-floor basalt. The Avalon rocks consist of 45-50% plagioclase (An60–70), 40–45% magnesian augite (Ca38Mg52Fe10), 2–3% olivine (Fo78–82), and 3–4% Fe-Ti oxides. Alteration is of deuteric origin; there is no trace of albitization or low-grade metamorphism. The original titanomagnetite has been oxidized to very fine lamellar intergrowth of magnetite and ilmenite; mole fractions of Usp and Hm calculated from bulk analyses of the oxide minerals indicate an equilibration temperature of 970 ± 60 °C and oxygen fugacity (log10f(O2)) of −12.3 ± 1.The Avalon diabase comprises probably two or more dikes intruded into a fissure over 110 km long. These dikes extend the known system of early Mesozoic diabase dikes of the Appalachians by 800 km to the north-east, probably to the edge of the continental shelf.
On a déjà interprété une étroite zone linéaire d'anomalies magnétiques, de direction nord–est traversant la partie sud–est de la péninsule d'Avalon à Terre-Neuve, comme la trace d'un important dyke de diabase qui pourrait dater du Trias et ferait partie du système de dykes du début du Mésozoïque dans les Appalaches. Plusieurs affleurements isolés de diabase découverts récemment par J. Hodych le long de la ligne d'anomalies magnétiques sur une distance de 70 km donnent des âges d'isochrone K–Ar de 201 et 191 Ma, ce qui confirme l'interprétation précédente.La diabase d'Avalon est une tholéiite à quartz normatif, chimiquement semblable à la diabase appalachienne "riche en Ti"; toutefois, sa teneur en MgO est plus grande que normale pour de telles roches et s'approche de celle des basaltes des fonds océaniques au voisinage des rifts. Les roches d'Avalon contiennent 45–50% de plagioclase (An60–70), 40–45% d'augite magnésienne (Ca38Mg52Fe10), 2–3% d'olivine (Fo78–82) et de 3–4% d'oxydes de Fe–Ti. L'altération est d'origine deutérique; il n'y a pas de traces d'albitisation ou de métamorphisme de faible intensité. L'oxydation de la titanomagnétite a résulté en une intercroissance de très fines lamelles de magnetite et d'ilménite; les fractions molaires de Usp et de Hm calculées à partir des analyses globales des oxydes minéraux indiquent une température d'équilibration de 970 ± 60 °C et une fugacité de l'oxygène (log10f(O2)) de −12,3 ± 1.La diabase d'Avalon comprend probablement deux ou plusieurs dykes injectés dans une fissure sur une longueur de plus de 110 km. Ces dykes prolongent le système connu des dykes de diabase du début du Mésozoïque dans les Appalaches par 800 km vers le nord–est, probablement jusqu'au rebord de la plate-forme continentale. [Traduit par le journal]