Abstract
Gamma ray spectrometric techniques have been used for the determination of uranium, thorium and potassium contents from cores selected at 3 to 4 m intervals from a 600 m deep borehole in sedimentary formations and the results compared with a similarly detailed examination of heat flow, and some physical properties, from the same borehole.The results indicate a broad positive correlation between thermal resistivity and some of the radio-element parameters and between heat flow and heat production. The heat production variations down the borehole are not quantitatively sufficient to explain the observed heat flow variations. The uranium series appears to be in radioactive equilibrium even in those sections where the uranium content is low, the porosity relatively high and the heat flow low; it is therefore concluded that the depletion of uranium is due to an ancient rather than a recent leaching process and that it is unlikely that the heat flow variations along the borehole are due to existing or recent underground waterflows. Long term geochemical reactions are now thought to be the most likely explanation of the heat flow variations.
Les teneurs en uranium, thorium et potassium de carottes choisies à tous les 3-4 m d'un forage de 600 m dans des formations sédimentaires, ont été déterminées par les techniques de spectromètrie aux rayons gamma, et les résultats ont été comparés avec les résultats d'étude aussi détaillée du flux thermique et de quelques propriétés physiques du même trou de forage.Les résultats (montrent une large corrélation positive entre la résistivité thermale et les paramètres de quelques radio-éléments, et entre les flux thermique et la production de chaleur. Les variations de la production de chaleur dans le trou de forage ne sont pas suffisantes quantitativement pour expliquer les variations du flux thermique. La série de l'uranium semble en équilibre radioactif même dans les sections où la teneur en uranium est basse, où la porosité est relativement grande et le flux thermique faible; on peut en conclure que la diminution de l'uranium est due à un processus de lexiviation plutôt ancien que récent et qu'il est peu probable que les variations du flux thermique le long du trou de forage soient dues à des ruissellements souterrains actuels ou récents. La meilleur explication pour les variations du flux thermique serait l'occurence de réactions géochimiques à long terme. [Traduit par le journal]