Vertebrate trace fossils are reported for the first time from red beds near the top of megacyclic sequence II at Prim Point in southwestern Prince Edward Island. They occur as casts of tetrapod trackways. The ichnocoenose also includes a rich invertebrate ichnofauna. The trackmakers thrived in an area of sparse vegetation and occupied out-of-channel river sediments, most likely crevasse-splay deposits.Amphisauropus latus, represented by three trackways, has been previously reported from Germany, Poland, and Czechoslovakia. It is here interpreted as the track of a cotylosaur. It occurs together with the track of Gilmoreichnus kablikae, which is either a captorhinomorph or possibly a juvenile pelycosaur. These facilitate the assignment of a late Early Permian (late Autunian) age to the strata. The third set of footprints, those of a small herbivorous pelycosaur, compare most closely with Ichniotherium willsi, known hitherto from the Keele beds (latest Stephanian) of the English Midlands.This ichnocoenose occurs in a plate-tectonically rafted segment of crust stratigraphically equivalent to the same association of ichnofauna in the English Midlands and central Europe. The community occupied piedmont-valley-flat red beds within the molasse facies of Variscan uplands.

Des traces fossiles de vertébrés sont signalées pour la première fois dans les couches rouges gisant prés du sommet de la séquence mégacyclique II, à Prim Point, dans le sud-ouest de l'Île-du-Prince-Édouard. Elles représentent des moulages de pistes de tétrapodes. Cette ichnocénose se trouve associée étroitement à une riche ichnofaune d'invertébrés. Les tétrapodes alors prospéraient sur une aire de végétation clairsemée et vivaient sur les sédiments fluviatiles hors des chenaux, plus probablement sur les dépôts des terrasses.La présence de l'ichnoespèce Amphisauropus latus, indiquée par trois pistes fossiles, a déjà été rapportée en Allemagne, Pologne et Tchécoslovaquie. Ici, il s'agit plutôt de la trace fossile d'une cotylosaurien. Elle est associée à Gilmoreichnus kablikae, soit une trace de captorhinomorphe ou possiblement de pélycosaurien juvénile. Les traces fossiles étudiées permettent d'attribuer ces strates à l'âge permien précoce (Autunien tardif). Le troisième ensemble d'empreintes de pieds, celles d'un petit pélycosaurien herbivore, correspond très étroitement à Ichniotherium willsi, espèce signalée jusqu'à présent seulement dans les couches de Keels (fin du Stéphanien) des Midlands anglaises.Cette ichnocénose apparaît dans un lambeau de plaque, tectoniquement isolée de la croûte, et stratigraphiquement équivalent à une même association ichnofaunique des Midlands anglaises et de l'Europe centrale. La communauté habitait les couches rouges des plaines de vallée de piedmont à l'intérieur des faciès molassiques des hautes terres varistiques.