Evaluation of the extent of high-level contamination in granites requires a determination of the amount of restite or resistate (resister) present. High-level S-type granites of the Lachlan Fold Belt (LFB) of southeastern Australia are the most consistently interpreted in terms of the “restite unmixing hypothesis.” Therefore, they should provide the clearest evidence for restite in high-level plutons; however, microstructural and isotopic evidence either is against restite or is ambiguous. Metasedimentary enclaves appear to be accidental xenoliths collected from metamorphic rocks above unexposed granulite-facies source-rocks; microgranitoid (orthopyroxene microtonalite) enclaves have igneous microstructures and show structural and isotopic evidence of mixing of S-type felsic magma with more mafic magma before becoming mingled to form enclaves in the host pluton. The origin of the single grains and small aggregates that have been considered to be the main evidence for restite in the S-type granites of southeastern Australia is difficult to determine. Unobserved deep, low-pressure and high-temperature granulite-facies sources (possibly varieties of “MASH” zones), rather than typical migmatite complexes, may be applicable for large, high-level S-type granites. A possible example of the upper part of such a melting zone is the Hidaka Metamorphic Belt, Hokkaido, Japan.

Une évaluation de la portée de la contamination épizonale des granites repose sur la détermination de la quantité de restite (résistat) présente dans les roches. On interprète généralement les granites de type S de la ceinture plissée de Lachlan, dans le sud-est de l’Australie, en termes de l’hypothèse de la “démixion de restite”. Ces granites devraient donc fournir les indices les plus clairs de la présence de restite dans les plutons épizonaux. Toutefois, l’évidence microstructurale et isotopique va à l’encontre de la présence de restite, ou bien est ambigüe. Les enclaves métasédimentaires semblent être des xénolites accidentels pris de roches métamorphiques situées au dessus du socle granulitique enfoui ayant servi de source. Les enclaves microgranitiques (microtonalite à orthopyroxène) possèdent des microstructures ignées et montrent des indices structuraux et isotopiques de mélanges entre un magma felsique de type S et un magma plus mafique, et d’une étape de mélange plus intime avant d’être incorporées pour former les enclaves du pluton hôte. L’origine des monocristaux et des aggrégats de cristaux, considérés comme évidence primaire en faveur de la présence de restite dans les granites de type S du sud-est de l’Australie, est difficile à déterminer. Il se peut que des lithologies granulitiques non observées, équilibrées à faible pression et à température élevée, possiblement des variantes de zones “MASH” plutôt que des complexes migmatitiques typiques, soient le cas général pour les massifs épizonaux de granite de type S. Un exemple possible de la partie supérieure d’une telle zone de fusion serait la ceinture métamorphique de Hidaka, à Hokkaido, au Japon.

(Traduit par la Rédaction)

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